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NEIGE & GRELE La neige est la précipitation acolyte de l'hiver et notre préférée lorsqu'elle recouvre les paysages d'un blanc manteau. La grêle et les grêlons quant à eux attisent parfois les peurs, mais restent tout comme leur consœur la neige des merveilles de la nature qu'on ne se lasse d'observer. À l'origine de leur naissance, une même mère nourricière, l'eau, puis les nuages… mais pas forcément l'hiver plutôt une affaire de mercure en général ! Leur formation Au départ, il y a les évaporations d'eau naturelles, issues entre autres de plans d'eau comme les mers, les océans, les lacs et les rivières. Ces évaporations omniprésentes dans l'atmosphère se condensent en vapeur d'eau autour de noyaux de condensation divers : poussières atmosphériques, pollen, sel marin qui montent en altitude et forment les nuages. La vapeur d'eau se transforme alors en cristaux qui fusionnent entre eux et donnent naissance aux gouttes d'eau. Poussées par les courants ascendants qui balaient le nuage, les gouttes d'eau sont entraînées au sommet de celui-ci et se transforment sous l'effet du froid en cristaux de glace. Très lourds, ils amorcent leur chute vers le sol. Certains vont y arriver et se transformer en redescendant en gouttes d'eau. D'autres vont avoir un destin différent, qui va définir s'ils deviendront neige ou grêle. De la goutte d'eau à la neige Lors de cette fameuse descente, si la température siège en dessous de 0°C les cristaux de glace fusionnent alors entre eux et prennent une forme hexagonale : des flocons de neige. Il existe également d'autres types de neiges spécifiques : roulée et à grains. La première est une neige cassante et friable composée de particules de glace ronde ou conique, née de la fusion de flocons lors de leur chute. La seconde résulte de la transformation lors de leur descente de gouttes de bruine en particules de glace plates et allongées. De la goutte d'eau à la grêle Si, durant la chute, les gouttes d'eau sont de nouveau congelées, elles remontent alors sur la couche supérieure du nuage, portées par les courants ascendants. Puis redescendent sous l'effet de leur poids pour redevenir gouttes d'eau puis recongelées, etc. Mais au bout d'un certain temps, ces cristaux devenus trop lourds ne pourront plus être remontés vers le sommet du nuage. Ils entameront alors leur ultime chute durant laquelle ces cristaux lourds et gros se transformeront en grêlons, à condition une fois encore, que le mercure ne dépasse pas les 0°C. Même si la grêle est associée à l'hiver, elle est affaire des quatre saisons. Pourquoi ? Lorsque les cristaux de glace retombent sur terre, même s'ils entrent en contact avec une température supérieure à 0°C juste avant leur chute, ils n'ont pas le temps de décongelés ! Ces grêlons, regroupés sous la nomination grêle, sont souvent transparents ou opaques et ont un diamètre variant entre 0,5 et 5 cm. Le plus gros grêlon recensé à ce jour est tombé aux États-Unis. Il pesait 750 g et mesurait 44,5 cm de circonférence (environ 14 cm de diamètre) ! Certains grêlons, moins larges mais bien plus lourds, ont été trouvés, notamment un grêlon de 1,9 kilos au Kazakhstan en 1959. Il vaut mieux ne pas se trouver en dessous ! Les dangers La neige n'est pas en soi dangereuse. Retombant sur le sol en de légers flocons, elle n'est gênante pour l'homme qu'à grande échelle. Elle peut alors immobiliser une région. C'est lorsque la neige se transforme en verglas qu'elle devient véritablement dangereuse. À l'inverse, la grêle est souvent crainte à juste titre par les hommes. La grosseur des grêlons et la vitesse avec laquelle ils sont parachutés sur terre provoquent de nombreux dégâts : voitures, vitres, fenêtres, toitures cabossés, brisés ou troués. Les cultures peuvent également être fortement endommagées. |
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